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La validation des acquis de l’expérience, appelée aussi VAE, permet d’obtenir un diplôme, un certificat de qualification ou un titre professionnel, en suivant une démarche de certification sur la base de vos expériences professionnelles et vos compétences déjà acquises.
Une validation des acquis de l’expérience (VAE) est-elle faite pour vous ?

 

Tout le monde peut y avoir accès, sans condition de nationalité, d’âge, de niveau de formation ou de statut. Il suffit d’avoir au minimum trois années d’expérience en tant que salarié, non salarié ou même bénévole. Sont prises en compte toutes les activités salariées à temps partiel et à temps complet, qu’elles aient été exercées en continue ou pas. Vous l’aurez compris, il suffit d’avoir pratiqué un métier ou mis en œuvre des compétences durant au minimum trois ans, quel que soit le type de contrat de travail et la rémunération. Seuls les stages et les formations n’entrent pas dans le cadre d’une VAE. (FAUX !).

A quoi sert la validation des acquis ?
Une VAE ou validation des acquis de l’expérience permet d’obtenir le sésame vers une nouvelle orientation professionnelle. Une VAE permet en effet d’acquérir un titre professionnel, un certificat de qualification ou un diplôme délivré par l’État. Les diplômes de l’enseignement supérieur sont aussi accessibles grâce à ce dispositif, en fonction bien entendu de votre parcours professionnel. Une validation des acquis peut être utile pour ceux qui souhaitent changer d’orientation professionnelle, se spécialiser ou améliorer leur employabilité.
Alors en pratique, comment faire valider ses acquis ?
Il suffit de se rendre dans les PIC, les Points d’Information Conseil, placés sous la responsabilité des Conseils Généraux. Ces centres conseillent, informent et orientent les demandeurs dans leur projet de validation des acquis. Ensuite, un organisme spécialisé vous aidera à constituer votre dossier. On peut citer le réseau des GRETA qui sont devenus presque incontournables sur le sujet. Votre conseiller vous aidera à analyser la pertinence de votre projet de VAE, à choisir un diplôme ou une certification se rapprochant le plus de votre parcours professionnel, et vous aidera enfin à identifier les possibilités de financement.
Votre dossier sera ensuite étudié par un jury de contrôle, apte à valider ou non la demande. Le jury va tenir compte de l’expérience du candidat mais aussi de son attitude lors de l’entretien.
Il n’est pas exclu qu’une mise en situation soit demandée afin de compléter l’entretien oral. La validation est totale lorsque le dossier du candidat répond parfaitement aux attentes, mais elle
peut être aussi partielle. Prenons un exemple. Vous souhaitez valider un BTS Action Commerciale. Au programme « traditionnel » de ce BTS, il y a plusieurs modules : Vente, outils informatiques, Marketing, etc… Donc, lorsque vous passez devant le jury, celui-ci peut considérer que vous maîtrisez l’ensemble de ces compétences ou une partie seulement. Pratiquement, il peut vous dire : « Ok, pour la vente et les outils informatiques, mais il vous manque le module Marketing ». Vous devrez donc suivre une formation sur ce module pour bénéficier de la totalité de la VAE.

Comment financer sa VAE ?

Cela dépend de votre situation.
Vous êtes salarié, vous pouvez financer votre VAE par le budget DIF. Allez-voir votre responsable pour lui en parler.

Vous êtes demandeur d’emploi, il existe des budgets spécifiques pour financer le montage du dossier. Parlez-en à votre agent Pôle Emploi.