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La relation pédagogique, qu’est-ce que c’est ?

Vous connaissez peut-être le concept de triangle pédagogique représenté ci-dessous :

 relation pédagogique triangle pedagogique

Ce triangle défini trois types de relations pédagogiques : entre l’élève et le savoir, le professeur et le savoir et enfin, le professeur et l’élève. C’est de ce dernier type de relation que nous allons parler ici.

En effet, plusieurs recherches dont celle de l’IREDU montrent que le formateur, son style d’enseignement, sa personnalité, sa motivation jouent fortement sur la qualité de l’apprentissage des élèves. C’est ce qui va également définir la relation pédagogique qu’on peut également qualifier d’« effet enseignant ».

Dans ce cas, il est possible d’identifier les facteurs ou qualités que doit avoir un formateur pour instaurer une relation efficace avec ses élèves.

 

Les bases d’une bonne relation pédagogiques en formation professionnelle

Les pratiques des formateurs sont extrêmement diversifiées, chacun ayant ses propres méthodes et ses façons d’apprendre privilégiée. Cependant, la relation pédagogique ne dépend pas que du formateur, mais aussi de ces apprenants, qui présentent deux caractéristiques quasiment immuables : la résistance à l’apprentissage et l’effet du jugement par le formateur.

Détourner les résistances à l’apprentissage

Même motivé, l’apprenant marque toujours un frein ou une méfiance vis-à-vis des nouveaux savoirs : il préférerait décider de son éducation, apprendre des choses un peu différentes, il a une expérience qui n’est pas la même que celle des autres, etc.

Pour faire face à ces résistances, le formateur devra accorder son attention à chacun de ses stagiaires : faire part de son enthousiasme sur les contenus qui vont être appris et sur la future réussite de ses élèves, montrer ce que va leur apporter la formation dans leur vie professionnelle mais également ne pas les mettre en compétition direct (ce qui aurait pour effet d’affaiblir ceux qui peinent déjà) et être très attentif aux  difficultés.

Le jugement du formateur

C’est ce qu’on appelle l’effet Pygmalion. Le jugement, positif ou négatif du formateur sur son groupe aura un effet direct sur ce dernier.

Rosenthal a mené cette expérience sur une classe : un psychologue a fourni à des enseignants une liste de 8 élèves qui seraient plus doués que les autres. Après 8 mois, ces huit élèves avaient tous accomplis des progrès significatifs. Ce que ne savaient pas les enseignants, c’est que ces huit élèves n’avaient pas passé de tests psychologiques mais avaient été tirés au sort.

Voici un exemple qui montre bien que les présupposés positifs ou négatifs ont un effet sur les performances des stagiaires.

Même si vous avez entendu des bruits de couloir sur telle ou telle collaborateur, il convient donc, en tant que formateur, de vous en débarrasser afin de montrer le même intérêt pour chacun de vos stagiaires.